Seize élèves BTS 2e année ACSE du lycée agricole de la Vinadie (Figeac) ont effectué, du 23 novembre au 2 décembre 2018, une visite au CIPA-Pierre Rabhi pour découvrir et s’initier aux pratiques agroécologiques enseignées par Terre et Humanisme Maroc dans sa ferme pédagogique.
Accompagnés de Sylvie Yvonnet, proviseure adjointe, Jean-Roland Arbus, professeur d’agronomie, et Francis Tajan, professeur d’économie, les jeunes ont partagé avec l’équipe marocaine des connaissances, des pratiques et des merveilleux moments de détente et de solidarité.
Merci à l’équipe du lycée pour toute l’aide apportée en participant aux divers travaux pratiques réalisés sur le site dans la joie et la bonne humeur.
Article de presse paru sur « La Dépêche du Midi » – Figeac en France
Figeac. Des lycéens étudient l’agro-écologie au Maroc
Les lycéens posent en compagnie de Sylvie Yvonnet et de Jean-Roland Arbus
Publié le 18/02/2018 sur le journal « La Dépêche du Midi
Seize élèves BTS 2e année ACSE du lycée agricole de la Vinadie ont effectué, du 23 novembre au 2 décembre, un voyage au Maroc, dans les environs de Marrakech. Ils ont présenté à l’ensemble de leurs camarades,, le 8 février, le montage audiovisuel qu’ils ont réalisé à leur retour.
Accompagnés de Sylvie Yvonnet, proviseure adjointe, Jean-Roland Arbus, professeur d’agronomie, et Francis Tajan, professeur d’économie, ils ont commencé leur périple en se rendant quatre jours au Centre des initiatives et pratiques agro-écologiques de Douar Skoura (Cipa), à 30 km à l’est de Marrakeh — lieu sélectionné par Pierre Rabhi, l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France -, avant de le terminer à l’Institut des techniciens spécialisés en agriculture de Souihla, à quelques encablures à l’ouest de la même ville.
«Dans ce voyage, nous avions trois objectifs, resitue Jean-Roland Arbus. D’abord, comparer notre territoire et le milieu semi-aride marocain, en essayant de comprendre leurs pratiques agricoles. Tout est centré sur la production des ovins, qui passe avant l’environnement et la végétation. Puis participer ensemble au défi agro-écologique en regardant plus loin, en recréant une oasis de verdure dans le désert, pour trouver des solutions durables qui puissent faire vivre une famille marocaine en autonomie, grâce à l’agro-écologie. Et puis aussi, donner une dimension humaine à notre expédition, avec la rencontre de l’étranger, le partage des cultures ; bref un programme qui rapproche les gens, les pousse à se découvrir et à s’apprécier. Je crois que c’est réussi sur tous ces points.»
De leur avis même, quelques doutes sinon appréhensions subsistaient dans l’esprit des lycéens : nourriture, hygiène, peur de l’autre, barrière de la langue voire agressions… Des craintes balayées comme fétu de paille.
«Nos peurs n’étaient pas fondées, dit l’un d’eux. La nourriture est excellente, nous avons trouvé des gens simples et très accueillants. Nous avons également découvert une culture différente avec d’autres pratiques, mais aussi vécu des moments de pur bonheur, lors d’échanges avec les villageois ou les étudiants, ou bien en visitant Essaouira et Marrakech, avec le hammam ou le souk.»
La Dépêche du Midi